Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Namasté !
Voyageuse entre mer et montagne pendant mes vacances, j'ai découvert le Népal en 2014 par un premier trek autour du Manaslu, huitième plus haut sommet du monde. Depuis, j'y suis retournée tous les ans. Fin 2018, j'ai créé une agence de voyage spécialisée sur le Népal – Aventures Népalaises - avec Hari, un jeune Népalais aujourd'hui installé en France. Nous souhaitons faire découvrir ce petit pays exceptionnel tant par ses paysages, des plaines du Gange jusqu'aux sommets de l'Himalaya, que par son patrimoine culturel et religieux entre Bouddhisme et Hindouisme.
J'ai également envie d'aider mes amis népalais à donner du travail à leurs proches, à mettre leurs enfants à l'école et à développer leur pays. Et éviter l'expatriation de milliers de jeunes népalais à l'étranger.... Voici le lien vers notre site internet : https://www.aventures-nepalaises.fr/
Et la page facebook : https://www.facebook.com/AventuresNepalaisesAgenceDeVoyage que vous pouvez aimer à loisir. :-).
Pourquoi le parcours de l’Original Everest Marathon ?
Pour les amoureux des défis, j'ai mis en ligne pour exemple le parcours de l'"Original Everest Marathon" qui se déroulera début décembre 2019 au Népal. Le trail démarre près du camp de base de l'Everest, à plus de 5000 mètres d'altitude pour finir à 3500 à Namche Bazar, gros bourg animé du pays des Sherpas. C'est donc quasiment de la descente ... ou presque (quand même 2800 mètres de dénivelé positif…) !
Le terrain n'est pas facile, entre moraines, neige, chemins chaotiques, escaliers en pierre, ponts suspendus et rencontre de troupeaux de yacks ! La quantité de neige présente en haut du parcours dépend des années et de la météo (petit rappel géographique : s'agissant d'un pays au climat subtropical, les neiges éternelles au Népal se trouvent autour de 6 000 mètres).
Quelles ont les difficultés de ce parcours ?
Là-haut il fait froid, plutôt en dessous de zéro degré, mais c'est surtout le manque d'oxygène qu'il faut gérer (environ 50 % de moins que la normale). D'où l'obligation de faire deux semaines de trek avant la course pour s'acclimater. Paradoxalement, les plus sportifs sont parfois défavorisés, car en voulant monter plus vite, ils s'acclimatent plus lentement... Petite règle bien connue des trekkeurs d'altitude : si vous voulez marcher d'avantage pendant votre quinzaine de trek, plutôt que de sauter des étapes, rallongez votre journée par une petite ascension et redescendez pour passer la nuit au lodge ! Et ne jamais oublier que la forme physique n'influe pas sur la vitesse d'acclimatation. Un contrôle médical est opéré pour chaque participant avent le départ de la course. Il est demandé aux coureurs de ne pas dépasser les 12 heures. Mais ne soyez pas trop optimistes : pour faire moins de quatre heures, il faut être népalais ; et les étrangers qui descendent en dessous des 5 heures se comptent sur les doigts d'une main.
Il existe aujourd'hui deux marathons de l'Everest. Le plus ancien, qui date de 1994, l'"Original Everest Marathon", est organisé par une association caritative britannique. Il a lieu en général fin novembre ou début décembre une fois tous les deux ans. Les revenus permettent d'aider les populations montagnardes népalaises les plus pauvres. Le second, le "Tenzing Hillary Everest Marathon", a été créé en 2003 pour célébrer les 50 ans de la première ascension de l'Everest à 8848 mètres par Tenzing Norgay Sherpa et Sir Edmund Hillary le 29 mai 1953. Il a lieu tous les ans ... le 29 mai. Bien qu'un peu plus commercial, l'événement permet d'alimenter un fond d'aide aux coureurs népalais pour participer aux courses internationales. Gare à la concurrence !
Marion
Vous trouverez le livre ici : Mini Guide pour Ultra Finisher... Et également ici la page FaceBook d'Eric Bonnotte.
Pour ceux (et celles !) qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter rapidement ?
Eric Bonnotte, marié, deux magnifiques grandes filles, enseignant auprès d’élèves présentant des difficultés d’apprentissage dans un collège, 53 ans. Sportif depuis l’âge de 6 ans (à la base, nageur), pratiquant la course à pied depuis 37 ans dont 26 d’ultra ! j’adore la nature, la montagne, les activités de plein air, le blues, l’écriture, les chats, la tarte aux citrons, la faune et la flore sauvage…
Pourquoi avoir écrit ce livre ? Tout n’a-t-il pas été déjà écrit sur le sujet ?
La genèse de ce bouquin est très simple : on me pose presque chaque jour des tas de questions sur la course à pied. On me demande des conseils sur l’entraînement, l’alimentation, le matériel, le mental… Chaque fois, je réponds mais j’éprouve toujours une frustration à ne pas pouvoir développer mes arguments dans leur intégralité. Parce qu’avant toute chose, l’ultra est un « tout », pas seulement un empilement de connaissances.
L’an dernier, un ami me demande de lui construire un programme d’entraînement pour une course qui se déroule fin août du côté de Chamonix… Je décide alors de lui faire un écrit complet. Quatre mois plus tard, j’avais rédigé 220 pages. J’ai imprimé tout ça, je lui ai donné et je me suis dit que ce serait plutôt sympa d’en faire profiter le maximum de personnes !
La première mise en garde que je fais au lecteur est la suivante : « ce que j’écris ici, ce n’est pas ce qu’il faut faire, mais ce que je fais ! ». Et à partir de là, ça change tout ! Il faut que ce contrat entre le lecteur et moi soit très clair.
Mon bouquin ne présente aucune théorie mystique, aucun plan miraculeux, aucune garantie de succès !
J’explore et j’expose de façon la plus claire possible l’ensemble des domaines à travailler pour franchir la ligne d’arrivée en relativement bonne forme et sans souci majeur. Comme dit un ami : pas de blabla, des résultats !
C’est du 100% pratique ! des astuces, des infos, des méthodes et mon approche personnelle dans 7 domaines complètement indissociables : le système cardio-vasculaire, le système tendino-osseux, le système musculaire, la nutrition, le mental, le matériel et l’organisation générale face à une échéance à venir.
Je me base sur mon expérience personnelle en donnant systématiquement des exemples et des exercices très concrets, faciles à mettre en œuvre sans noyer le poisson dans un flot théorique !
D’ailleurs, les lecteurs ne s’y trompent pas et les retours sont excellents [je cite] : « une mine d’informations », « le bouquin le plus clair, le plus net et précis sur l’ultra et l’entraînement de façon générale », « une vraie claque : je pensais bien connaître l’ultra… je découvre un nouveau monde en lisant ce bouquin ! », « une mine de renseignements […] du néophyte au trailer chevronné, vous allés être sur le cul ! » Etc etc etc… J’arrête là pour les fleurs !
Pour terminer sur ce point-là : j’ai choisi également un style peu courant pour un bouquin sur l’entraînement. C’est écrit comme un « thriller », pétillant d’humour et de jeux de mots foireux, histoire de mettre un peu de légèreté dans cette activité qui finalement, n’est qu’un jeu !
Vu le titre de ton livre, voici une question piège : as-tu terminé tous tes ultras ?
Magnifique question !
J’ai presque 100 ultras (plus de 100 d’ailleurs, si je totalise mes OFF solos !!!) à mon actif et j’ai 3 abandons. Grand raid des Pyrénées (1° édition), Grand Duc de Chartreuse et Infernal Trail des Vosges. Les raisons en sont à chaque fois très clairement identifiées, comprises, admises ! Pas de frustration d’avoir posé le dossard !
C’est aussi ça la magie de l’ultra : on prend le départ et tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, on est sûr de rien !
Ce que je propose dans mon mini guide, c’est quand même d’éviter le maximum d’erreurs de base, classiques, qui conduisent à l’échec ! Les âneries, je les ai faites pour vous ! Je vous les expose, alors ne les reproduisez pas !
Ensuite, là aussi je préviens le lecteur : ce qui marche pour moi (par exemple en termes d’alimentation), ne marchera peut-être pas pour toi. Il va falloir expérimenter : tu n’as pas le choix ! Ceci dit, je « guide » l’expérimentation !!!
Imaginons que je sois un coureur novice. Je compte faire un ultra trail en montagne dans un mois et je cours vingt kilomètres par semaine, en plaine… Si je lis ton livre, vais-je terminer ?
Oui bien sûr tu vas terminer. Aux Urgences, par exemple ! Ha ha ha !
Non sans rire, je décris en plus cette situation car le bouquin s’adresse aussi bien aux tout débutants curieux qui se demandent ce qu’il peut bien y avoir de l’autre côté, là-bas, sur les grandes distances qu’à l’ultra-trailer chevronné confronté à des problèmes d’ampoules, ou d’alimentation, ou de mental au-delà de 200 km et qui ne parvient pas à résoudre son problème !
Pour en revenir à ta situation : tu cours 20 km en plaine/semaine alors tu es dans ce que j’appelle la « Zone 1 » (graphique p.31). Si tu me lis, je t’expliquerai toutes les étapes à franchir et comment prendre le temps d’arriver en « Zone 4 », d’ici 4 à 5 ans, et être capable de boucler un 100 miles sans trop souffrir !
A ton avis, est-il parfois préférable d’abandonner une course plutôt que continuer jusqu’au bout ?
La question est trop ouverte pour y apporter une réponse brute.
Par exemple, pour ma part :
Dans tous les cas, avant de rendre le dossard sur un coup de tête, il faut toujours se poser et estimer son timing par rapport aux barrières horaires.
Si on est large, alors il faut panser ses blessures, se poser au chaud en essayant de ne pas trop se refroidir, éventuellement dormir si on en est capable. Et c’est seulement après le réveil qu’on fait le bilan de la situation.
Dans le bouquin, j’ai une grosse partie « mental » avec des exercices très simples à mettre en application pour, justement, apprendre à gérer les douleurs, les coups de mou, les faiblesses passagères. Mais ça ne se fait pas comme ça. Le travail que je propose s’étend sur plusieurs mois, voire années !
On ne devient pas ultra-runner en claquant des doigts : il faut être patient…
Pour finir, si tu devais donner un conseil, un seul, quel serait-il ?
Un seul et unique conseil ? facile ! Entretenir la flamme ! Se faire plaisir avant tout ! c’est d’ailleurs le fil rouge du bouquin : le plaisir ! On n’est pas des pros, on est là pour s’amuser ! Si tu commences à te mettre des contraintes de dingue, à t’imposer des chronos, des classements ou je ne sais quoi, tu ne dureras pas dans ce sport.
Il faut développer son feeling, son instinct, écouter son corps, son cœur, se respecter. C’est la clé !
No stress ! J Smile and Enjoy Ultra ! (page 21 !) :-) !
keep Calm and Run !
Nous vous en parlions il y a quelques mois... La semelle "Feetme"
Un nouveau type d'équipement certainement à essayer.
Vos commentaires sont les bienvenus...
Le temps de chargement des fichiers GPX est parfois très long (trop long : jusqu'à deux à trois minutes, voire cinq minutes ! ! ).
Nous travaillons à réduire ce temps de chargement afin d'améliorer le confort d'utilisation du site.
Dans l'intervalle, en cas de temps de chargement vraiment trop long, il suffit de réduire le nombre de points de la trace... par exemple au moyen du site : GPX Visualizer, le "couteau suisse du GPS...
Merci de votre patience !
Très rares sont les coureurs qui arrivent à courir un trail long sans ralentir...
Sur une course de 30 ou 40 heures, la norme est de terminer en courant 40% moins vite que sa vitesse de départ.
S'il peut être réduit par une bonne gestion de course, ce phénomène touche les vainqueurs comme les derniers, et semble être lié au temps de course plutôt qu'à la distance parcourue.
Le tableau suivant peut vous aider à estimer ces ralentissements en fonction du temps de course.
- Course inférieure à 1h30 : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 1.
- Course de 1h30 : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,985.
- Course de 3 heures : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,97.
- Course de 10 heures : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,9.
- Course de 20 heures : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,8.
- Course de 30 heures : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,68.
- Course de 40 heures : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,56.
- Course de 50 heures : "Vitesse finale / Vitesse initiale" = 0,45.
Si vous avez des liens à nous recommander, n'hésitez pas à nous en parler sur le forum ou par mail...
Nous avons récemment ajouté l'insertion automatique de points d'intérêt à l'import de vos traces GPS.
Pour l'instant, ces points d'intérêt ne sont insérés que sur les massifs montagneux français et ne concernent que les refuges, cols, lacs, cabanes, etc (site http://www.refuges.info/).
Nous allons enrichir cette fonctionnalité l'ajout de points d'intérêt plus généraux comme les villes, les villages, les monuments, etc, sur l'ensemble du territoire français.
Les informations seront extraites de la plate forme d'échange libre de données géographique OpenStreetMap.
Nous sommes à la recherche de toute base de données supplémentaire pouvant fournir en accès libre ce genre d'information sur les parcours.
Grosse amélioration de la fonction d'import de parcours.
Maintenant, les points particuliers par lesquels passe le parcours sont introduits automatiquement.
Il peut s'agir de refuges, de lacs, de cols, de sommets, etc...
Cette fonction est pour l'instant active uniquement pour les massifs montagneux.
Merci au site http://www.refuges.info et à ses bénévoles pour la fourniture de ces données.
Avec le Marseille Trail Club en tant qu’organisateur, le Trail de la Galinette propose cette année 1000 dossards répartis sur 3 distances : 10, 23 et 42 km. Un mois avant le départ les 3 courses affichaient complet.
Le Trail de la Galinette est la première étape des Trails Longs du Challenge de Provence.
Un trail qui peut être très hivernal, si le vent se met de la partie...
Trail de 14 km pour environ 1400 m de dénivelé, passant par les crêtes et le sommet du Mont Ventoux...
Photo : http://actionventoux.com
Parcours de 28 km le 23 janvier...
La course se déroule à Balaruc les Bains, dans l'Herault...
Photo : http://www.balaruc-les-bains.com
Il est très simple d'introduire les ravitaillements sur un parcours : uti
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